Everybody was Kung-Fu fighting ! Talalalala lala lalalaaa

Comment parler de notre beau continent sans évoquer LE loisir number one, à savoir, le karaoké ?

Le mec est à fond. (Lost in Translation, 2003)
Oui, c'est un gros cliché, mais oui, cela reste bien réel quand même, alors on va en parler si vous le voulez bien. S'il est à la basé né aux Etats-Unis, les asiatiques se sont rapidement approprié le karaoké (ce nom provient d'ailleurs de la contraction de deux termes japonais, "karappo" et "oke", alors tu vois un peu le niveau d'appropriation) (de toutes façons ils s'approprient toujours tout ces enfoirés) (ouvre une boutique de vêtements et ils te le transforment en boui-boui chinois du jour au lendemain, bordel) pour en faire un élément culturel à part entière. L'idée aurait germé sans trop de difficultés dans un bar japonais -nous sommes alors dans les années 1970-, un jour où l'un des musiciens d'un groupe ne pouvait assurer le show ; le gérant du bar décide alors de passer une cassette uniquement instrumentale afin que les chanteurs puissent continuer leur prestation, ET PAF, le succès.


Depuis, impossible de compter les divers karaoke box, ces établissements uniquement dédiés à la pratique de ce divertissement, qui se sont installés, car ils poussent comme des champignons. C'est généralement l'endroit où l'on se rend après une dure journée de boulot / de cours / quoi que tu fasses de pénible dans ta vie pour se détendre : on loue sa salle pour quelques heures ou pour la nuit entière (soyons fous), on commande des boissons (et pourquoi pas une hôtesse pour nous accompagner après tout), et roule ma poule. Il n'est pas rare non plus de trouver un équipement complet de karaoké installé dans un salon de famille jaune. On aime chanter, que veux-tu.

Il faut surtout garder en tête l'idée qu'à l'époque, dans nos belles campagnes, on n'avait pas encore la PS4 pour passer le temps, alors qu'est-ce qu'on faisait de beau pour s'occuper, là, tous ensemble, en famille, avec les voisins, les cousins, les oncles, les gens du village que tu ne connais même pas (oui on a cet esprit de communauté très ancré "chez nous") après le repas du soir et que tout le monde est bien éméché ? Et bien on chante, pardi. Des chants populaires, des trucs que t'as improvisés sur le coup parce que t'étais saoul, tout y passe. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.


Euh, non, ça ne se passe pas toujours comme ça, mais... Bah c'est le Japon quoi ;)

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