"Ris et tout le monde rira avec toi, pleure et tu seras le seul à pleurer."

Y en a, des choses à dire sur les jaunes, mais certaines informations se doivent malheureusement de rester confidentielles (tu pensais vraiment qu'on allait te dévoiler notre plan de domination du monde ?), alors j'ai choisi de parler pour ce dernier billet (ne pleure pas, ce n'est qu'un au revoir) d'un élément majeur de la culture asiatique qui a pris énormément d'ampleur ces dernières années chez nous, petits européens (remarque, tout ce qui vient de Jaunésie finit par prendre de l'ampleur au bout d'un moment, on se fait envahir, je vous dis) : le cinéma !


Qui n'a jamais maté de film où tous les acteurs habituellement blancs deviennent jaunes comme par enchantement ? Le cinéma sud-coréen en particulier ne serait pas loin de concurrencer le grand et l'inébranlable cinéma d'Hollywood, et ce, sur son propre sol ! Culottés les niaks !

Ils te noient comme ça, sans remords.
Parmi les plus connus (si ce n'est LE plus connu), on peut facilement citer Old Boy de Park Chan-Wook, avec Choi-Min-Sik (aka "le mec présent dans absolument tous les films coréens") :


Oh-Dae-Su est libéré, après quinze années d'emprisonnement, sans vraiment savoir pourquoi. Il va donc naturellement chercher à comprendre ce qui lui est arrivé, et accessoirement, se venger de son bourreau.

Magnifique morceau d'art esthétiquement et scénaristiquement, Old Boy te fout des claques, et ce n'est pas pour rien qu'il a autant fait parler de lui (il a même été repris par Spike Lee en 2013, et inutile de dire que ce dernier a légèrement floppé). Par contre, il y a de fortes chances que, comme moi, tu te dises, au moment du générique de fin, que ces coréens sont juste DES PUTAINS DE TARÉS DANS LEURS TÊTES (#malsain, #oupsj'aifaillitespoiler). Mais à part ça c'est très bien.


Soo-hyun, jeune agent des services secrets, se lance à la recherche du meurtrier de sa fiancée avec, en tête, un plan de vengeance diabolique.

Dans cette chasse à l'homme que l'on suit du point de vue du traqué, le jeu d'acteur (tiens, t'as vu, Choi-Min-Sik est à l'affiche) est bluffant, et l'image... Elle a de la gueule, l'image ! Avec  un quota un peu trop important de "psychopathes" peut-être. J'ai Rencontré le Diable s'inscrit lui aussi dans la lignée des films coréens plus "modernes" que l'on attribue aux jeunes réalisateurs, par opposition aux films que l'on considère plus traditionnels sur la culture coréenne comme ceux de Im Kwon-Taek.


Un chef de gang suspecte sa petite amie de le tromper et la fait suivre par son bras droit, avec pour ordre de l'exécuter s'il la surprend accompagnée.

Dans ce film type mafieux New-Age, il est encore une fois question de vengeance (surprenant hein ? Bah c'est un film coréen quoi) à l'esthétique très plaisante, dommage que l'intrigue soit un peu "faiblarde".


L'agent spécial Taesik, un prêteur sur gages solitaire et mystérieux, se lie d'amitié avec une fillette du voisinage dont la mère vend de la drogue sans en informer l'organisation criminelle pour laquelle elle est censée travailler. Le jour où les trafiquants se rendent compte de la supercherie, la mère et sa fille sont kidnappées. Ils sont prêts à les relâcher si Taesik accepte de faire une livraison spéciale pour eux...

Alors qu'est-ce qu'on a là... Un autre film de vengeance, pardi ! Mais un film qui dénonce le travail des enfants (tiens, une nuance). On regrette un peu la fin gâchée et trop "happy ending" pour un film aussi sombre.


Joong-Ho, ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu'il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Il apprend alors que leur point commun est un client, identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable. Persuadé qu'il peut sauver sa dernière victime en date, il se lance dans une chasse à l'homme.

The Chaser de Na Hong-Jin traite, je te le donne en mille, de vengeance, encore une fois, mais de vengeance gore, présentant une intrigue plutôt longuette durant laquelle une certaine frustration s'installe, du fait que l'on aie toujours une longueur d'avance sur le protagoniste un peu à la ramasse.

Merci à mon collègue de 50 Nuances de Rap pour ses commentaires ! Parce qu'en fait j'ai vu aucun des films ci-dessus à part Old Boy (oui, je sais, je suis une imposture), mais tout ce que t'as à retenir des films coréens "nouvelle génération", c'est des histoires de vengeance, glauques au possible, mais surtout très agréables à voir esthétiquement, alors fonce refaire ta culture cinématographique et viens nous faire part de tes impressions en commentaire !

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